Moyenvic Grain de sel

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Jean-François Laurent, sculpteur, fondeur d’art

samedi 26 avril 2008


C’est dans le petit village de Lezey, à quelques encablures de Moyenvic, qu’il y a une vingtaine d’années, Jean-François Laurent a installé son atelier. Sculptant la pierre et le bois d’abord, il s’est ensuite lancé dans le travail du bronze.

Au travail de création pure de l‘artiste vient s’ajouter une parfaite maîtrise de la technique de fonderie.

De la petite statuette s’interrogeant sur sa boîte, aux soldats du futur monument aux morts de Zarbeling et de Lidrezing, des musiciens improbables aux danseurs sur cercles, des personnages en bronze peuplent les salles d’exposition en plein cœur de Lezey.

Grain de sel a eu le privilège de se balader quelques heures dans l’univers de l’artiste.

Après la phase de création de l’œuvre originelle en bois, en pierre ou en terre, il est nécessaire de réaliser un moule de cette œuvre. On utilise l’élastomère pour la peau du moule et le plâtre pour la coque.

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On passe ensuite de la cire liquide dans les différentes parties du moule(parfois Jean-François sculpte directement la cire). C’est cette pièce en cire qui, après enrobage de produits réfractaires, sera enfournée à haute température de façon que la cire , une fois écoulée et évacuée, laisse la place à un vide qui recevra le métal en fusion lors de la coulée. L’artiste installe alors des jets, des évents qui serviront à l’évacuation de la cire mais aussi à celle des gaz de coulée du métal.

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La pièce de cire, enrobée et grillagée est placée dans un coffrage pouvant résister à une forte pression lors du coulage du bronze.

La pièce est ensuite mise au four, à 800° afin d’éliminer la cire et cuire le réfractaire.

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On passe alors à la phase du coulage. La coulée consiste donc à préparer du bronze sous sa forme liquide et à le verser dans le moule carapace pour qu’il vienne remplir le vide laissé par la cire évacuée. Porté en fusion dans un creuset à environ 1200°, le bronze, qui rappelons-le est un alliage de cuivre et d’étain, est ensuite versé dans les moules.

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Les petites pièces sont remplies à la louche. Pour les objets plus volumineux, Jean-François Laurent a besoin d’un assistant. Alexandre, son fils, tient volontiers ce rôle. Il faut en effet déplacer le creuset qui pèse environ 70 kg.

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Après le refroidissement, les coffrages seront cassés. Jean-François éliminera les évents, les colonnes de jets et entreprendra les travaux plus minutieux de finition (ciselage et polissage)

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La dernière opération consiste à patiner le bronze, c’est-à-dire réaliser sa mise en couleur, touche finale d’un travail de longue haleine qui rejoindra les salles d’expo :

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