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François Belfis, vigneron.

lundi 30 juin 2008


Originaire de Fossieux, François Belfis est moyenvicois depuis six ans maintenant et, même si, avec sa famille, il reste très discret dans le village, le fruit de son travail agrémente les tables de tout le Saulnois depuis plus de dix ans.

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Notre concitoyen est en effet vigneron, l’unique employé du domaine Dietrich-Girardot, à Vic-sur-Seille. Maîtrisant sur le bout des doigts son sujet, animé d’une passion communicative, il a présenté, pour les lecteurs du Grain de sel, son lieu de travail.

Les surfaces cultivées représentent six hectares environ, perchées sur les hauteurs de la cité des évêques. Tout au long de l’année, il entretient, avec Véronique Dietrich, la propriétaire, un précieux patrimoine, dernier témoignage d’une activité agricole autrefois prospère dans le Saulnois.

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Et cette vigne là a quelques particularités que François est fier de nous expliquer. La technique de culture est appelée : vigne en lyre. Il s’agit là d’un palissage en deux plans ouverts, les rangs de vigne prenant, en coupe, l’aspect d’un Y. Cette technique laisse une surface de feuilles exposées plus importante que dans les vignes traditionnelles, favorisant ainsi, par le biais de la photosynthèse, le mûrissement d’une plus grande quantité de raisin.

Au mois de janvier et février, la vigne est taillée selon la technique Guyot. On supprime chaque année la baguette de production de l’année précédente. En mars, on plie sur le fil porteur la nouvelle baguette fructifère. En avril, laissant pousser tranquillement la vigne, François se consacre alors aux travaux de tonte. C’est également à ce moment que s’effectue la mise en bouteille de la récolte de l’année précédente.

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En mai, c’est le retour sur le terrain. Il va falloir sélectionner les pousses que l’on élimine pour avoir un raisin de qualité. C’est l’ébourgeonnage. En mai, juin et juillet, le palissage consiste à séparer les rameaux entre eux et à les maintenir par des fils et des agrafes. Cette opération permet d’éviter que les feuilles ne soient tassées les unes sur les autres, de capter le maximum de soleil et de bénéficier d’une bonne aération qui évite la pourriture du raisin. C’est aussi le moment où l’on traite la vigne à la bouillie bordelaise et au souffre.

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Au mois d’août, François prend un repos bien mérité avant l’automne et l’intense activité des vendanges. Au mois d’octobre et de novembre, c’est l’élevage des vins en cuves, la fermentation. Tous les quinze jours, il est nécessaire d’éclaircir les vins. Les bourbes (dépôt de fermentation) sont enlevées. En janvier, les vins sont filtrés avant le passage d’une commission d’agrément diligentée par l’INAO (Institut National de l’Origine et de la qualité) qui acceptera après dégustation, la mise en bouteille de la récolte.

Les vins que François contribue à produire sont appréciés et acquièrent une belle réputation de qualité. Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de la production du domaine Dietrich-Girardot. Des journées portes ouvertes sont organisées au mois d’avril. Pour d’autres informations, vous pouvez joindre Véronique Dietrich au 03 87 01 84 48

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Les vins rouges :

Pinot Noir 2006

Notes de fruits rouges, racé et des tanins soyeux, très bel avenir. A servir sur des viandes rouges et blanches, gibier et fromages

Réserve Saint-Christophe 2006

1 étoile dans le guide Hachette 2008. assemblage de1/3 pinot noir et 2/3 gamay, ce vin rouge a tout de la cerise, la couleur et les arômes : griottes cuites au nez, il prend des accents confiturés en bouche. L’ensemble souple et long est fort plaisant.

Les vins blancs :

Muller thurgau 2007

nez pamplemousse, fruits exotiques, blanc floral et charmeur. A servur sur crustacés, brochet, sandre, veau.

Pinot gris 2007

Belle onctuosité en bouche, note poivrée. Accompagnement : apéritif, foie gras, poissons.

Auxerrois 2007

Discrètement floral au nez, vif au palais, typé et bien fait, ce vin pâle aux reflets verts est l’exemple même du vin de soif. Pour l’apéritif, poissons, escargot, crustacés, choucroute, pâté lorrain, crudités, charcuteries.

Le vin gris :

Tradition de Vic 2006 ou Gris de Vic

Bonne attaque en bouche, final agréable, met les papilles en haleine. Idéal sur charcuteries lorraines, pâté lorrain, sandre, fromages fondus et grillades.

La méthode traditionnelle :

Perles des évêques

Belles bulles légères, une finesse surprenante en bouche, joli fruité. Apéritif et dessert

La Vicoise : brut rosé

A servir à l’apéritif ou avec le dessert

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