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Le château dévoilé

jeudi 30 octobre 2008


Dans le cadre des conférences organisées par le musée Georges de La Tour, Jean-Denis lafitte, archéologue à l’INRAP (Institut National de Recherche en Archéologie Préventive), a présenté pendant 1h30 environ, le bilan d’une quinzaine d’années de fouilles de l’enceinte du fameux château des évêques de Vic-sur-Seille.

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L’occasion d’entreprendre un passionnant voyage dans le temps et d’accroître notre connaissance de l’histoire locale.

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Le cimetière paroissial mérovingien découvert récemment au sud de l’enceinte du château constitue le point de départ de l’exposé de Jean-Denis Lafitte. De nombreuses sépultures datées du VIIe siècle confirment l’occupation intensive du bourg durant le Haut Moyen Age.

Les recherches laissent apparaître ensuite l’existence d’une première forteresse en pierre au Xe siècle.

C’est vers 1180, lorsque l’évêque Bertram prend en main les affaires du temporel de l’évêché de Metz, que le site reçoit une fortification avec une enceinte et une porte en pierres maçonnées, établie sur l’emplacement d’un premier château rasé par Etienne de Bar vers 1150-1160.

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Le bourg de Vic à l’origine entouré de fossés en eau et de levées de terre garnies de haies est également protégé par une nouvelle enceinte dès la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle.

En 1207, le comte Thiébault de Bar prit et ruina la ville et le château. Ce dernier fut relevé de ses ruines par le successeur de Bertram, Conrad de Scharfeneck, durant le 1er quart du XIIIe siècle.

Le nouveau château est alors établi suivant le plan d’une large enceinte polygonale fortifiée par une courtine de 325 m de longueur, flanquée de onze tours circulaires

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Au XIVe siècle, les défenses sont renforcées par des fossés élargis et des tours rehaussées.

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Boulet de trébuchet retrouvé dans une des tours

Le château devient une cour princière allemande au XVe. On construit alors une nouvelle porte équipée d’un système de ponts-levis à bascule.

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Au XVIe siècle, le logis sud est rénové par des évêques issus de la famille ducale lorraine. Un rempart en briques est construit pour protéger le front sud.

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livre d’heures de Jean de Vy et Perrette Baudoche de vers 1440
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enluminure extraite du recueil représentant le château de Vic

Les évêques délaissent, au XVIIIe, Vic pour leur nouvelle résidence à Frescaty. Le château n’abrite plus que l’administration du temporel de l’évêché.

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Au XIXe siècle, le château transformé en caserne à la Révolution est incendié en 1815 par la garnison napoléonienne. La ruine est en grande partie démantelée afin de combler les fossés.

En 1862, le châtelet d’entrée est préservé de la ruine, grâce à son classement aux Monuments Historiques.

Rénovée par les Allemands lors de la période de l’annexion, la porte a retrouvé une allure majestueuse après les travaux de restauration qui viennent de s’achever.

L’exposition sur ces quinze années de recherches archéologiques par l’INRAP est visible, jusqu’au 22 février 2009, au musée Georges de La Tour.

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1 Message

  • Le château dévoilé

    26 novembre 2008 11:14, par LAFFITE JD
    Félicitations pour votre site qui donne une place importante au patrimoine du Saulnois, Merci pour la pub de l’exposition sur le château de Vic. Cordialement JD Laffite Archéologue Inrap

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