mercredi 10 décembre 2008
Les conditions météos de cette fin novembre imposent à nos footballeurs moyenvicois un repos forcé. Pas d’actions spectaculaires, pas de buts magnifiques, pas d’arrêts incroyables de gardien. Alors pour combler le manque, Grain de sel s’est penché sur les actions de leurs glorieux ainés. Ceux qui ont fondé ce club et porté les premiers, haut, les couleurs de Moyenvic.
En 1974, les jeunes du villages se retrouvaient régulièrement sur l’herbe, près du terrain de basket pour taper dans le ballon. Certains eurent alors l’envie d’élargir un peu leur horizon et de formaliser cette situation en fondant une vraie équipe de foot.
Pour les aider dans leur entreprise, des Moyenvicois un peu plus âgés les rejoignirent pour structurer le projet. De nombreux bénévoles apportèrent leur contribution.
L’association du Foyer rural allait servir de tuteur à ces sportifs passionnés. La section football naissait. Elle prit un nom très à la mode à l’époque en référence à une équipe d’Amsterdam irrésistible : l’AJAX de Moyenvic. L’équipe était inscrite dans le championnat inter-foyers et s’est d’ailleurs distinguée dès la première saison.
En 1976, les footballeurs volèrent de leurs propres ailes. Ils fondèrent l’US Moyenvic. L’année d’après, ils s’engagèrent dans le championnat organisé par la Ligue Lorraine de Football qu’ils remportèrent dans la foulée.
Le terrain sur lequel évoluaient les Moyenvicois connut quelques évolutions. D’abord condamnés à évoluer toute une saison à l’extérieur, les joueurs foulèrent ensuite un parc prêté par un agriculteur au lieu dit "Le bassin", au sud Est du banc communal. Puis, l’espace qui jouxtait le terrain de basket, après avoir été remblayé, devint le terrain sur lequel évoluent encore aujourd’hui les footballeurs à Moyenvic.
L’athmosphère très familiale était entretenue par de nombreuses fêtes. Méchoui sur la côte Saint-Jean, au "Désert", Nouvel An chez Anna et Joseph Salmeron autour du couscous Royal, puis dans la salle du Foyer Rural.
Les challenges Durain, Baldin-Evrard, Salmeron-Sanchez accueillaient les équipes des villages voisins. Les nombreux concours de belote permettaient quelques rentrées d’argent très opportunes.
Le club allait se développer, comptait même, à un moment, deux équipes séniors, trois équipes de jeunes. La commune fit construire des vestiaires.
Puis la passion retomba et l’USM s’endormit quelque temps jusqu’au réveil annoncé à l’été 2008.
Au final, un club, certes encore jeune, mais déjà riche de moments forts que la nouvelle génération s’efforce de faire de vivre avec un objectif : poursuivre l’entreprise des prédécesseurs tout en gardant à l’esprit que le football est un jeu et que le plaisir doit demeurer la motivation première des membres de l’USM.
Si vous possédez des photos se rapportant à l’un des épisodes de la vie du club, n’hésitez pas à me les communiquer, elles viendront étoffer cet article pour le plus grand plaisir des lecteurs de Grain de sel. Merci.