Moyenvic Grain de sel

Accueil du site > Actu de la Communauté de Communes du Saulnois > Retrait de la CCS : la réponse du berger à la bergère

Retrait de la CCS : la réponse du berger à la bergère

dimanche 13 septembre 2009


Ca n’a pas trainé ! A peine venait-on de lire la lettre des maires du canton de Vic demandant, dans le Républicain lorrain, à leurs collègues de Dieuze de s’attacher à respecter leurs engagements communautaires que, voici dans le même journal, quelques jours après seulement, la réponse du berger à la bergère.

JPG - 20.6 ko

L’argumentaire est toujours le même : lourdeur de la structure, territoire trop étendu, manque de confiance, manque de respect, inégalité territoriale des investissements....

Les Maires du canton de Dieuze persistent et signent et souhaitent occuper l’espace médiatique le plus souvent possible et rejettent les explications vicoises.

A chaque nouvelle intervention des différentes camps, on voit s’agrandir le fossé qui coupe en deux désormais notre Communauté de communes du Saulnois.

Ces déchirements, de plus en plus fréquents, décrédibilisent une collectivité territoriale au bord de la crise de nerfs.

Le texte des maires du canton de Dieuze paru dans l’édition du 13 septembre du Républicain lorrain :

Le retrait souhaité dans la dignité

L’avis des maires du canton de Vic-sur-Seille (RL 11 septembre) inspire cette réflexion des maires du canton de Dieuze. « Les maires du canton de Dieuze souhaitent quitter cette grande et lourde structure qui recouvre un trop vaste territoire, où les préoccupations sont très différentes et les intérêts trop divergents.

Lors du conseil communautaire du 13 mai, une collègue maire s’est exprimée très clairement pour expliquer que l’objectif des dix-neuf communes du canton de Dieuze est de créer une communauté de communes de canton, à taille humaine, où les élus auront vraiment le sentiment de prendre le destin de leur canton en main. Ces communes souhaitent se retirer sereinement et dignement, en assumant bien évidemment leur part de passif et leur part d’actif, il serait souhaitable de satisfaire à cette demande, ne serait-ce que pour sauvegarder malgré tout l’image du Saulnois.

Les élus du canton de Dieuze sont déterminés, après douze ans de bons et loyaux services, ils demandent leur retrait, ils assument leur choix et font face à leur devoir. Leur demande est légitime, elle mérite au moins le respect. Les dix-neuf communes du canton de Dieuze veulent construire une nouvelle communauté de commune sur des bases saines et solides.

Il n’y a pas eu de refus de débat, lors des conseils communautaires. Les articles de presse parus dans le Républicain Lorrain au cours de l’été ont fourni de nombreux éléments destinés à informer la population.

Si les élus des dix-neuf communes du canton de Dieuze engagent une procédure de divorce, ce n’est pas sans raison, ils n’ont plus confiance, ils ne sont plus respectés, comment peut-on imaginer qu’ils aient encore du plaisir à travailler dans cette immense structure qui ne profite qu’à certains (voir les articles du RL parus durant l’été), ce n’est surtout pas de la mutualisation des moyens, mais une concentration des dépenses.

Les élus des dix-neuf communes du canton de Dieuze n’ont rien à cacher, ils continueront à s’exprimer dans la presse pour que la population soit justement informée.

Il est utile de rappeler qu’un accord sur le retrait de la part des 128 communes déclencherait aussitôt une analyse très pointue de la gestion de cette dernière par la Chambre régionale des comptes et qu’au final ce sont les 128 conseils municipaux qui donneront leur accord ou leur désaccord sur le retrait des dix-neuf communes du canton de Dieuze. Ainsi la plus grande majorité des élus pourra s’exprimer. Une communauté de communes qui refuse la volonté légitime de retrait de dix-neuf communes, démontre une négation du principe démocratique. » Les maires du canton de Dieuze

Répondre à cet article


Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP |