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Avenir de la CCS : réponse groupée des Maires du canton de Vic

samedi 12 septembre 2009


Les maires du canton de Vic viennent de répondre, de façon collégiale dans le quotidien régional, le Républicain lorrain, aux différents articles de leurs collègues du canton de Dieuze qui souhaitent sortir de la Communauté de communes du Saulnois.

Ce ping-pong médiatique n’est sans doute pas terminé. Il se murmure, qu’une action d’envergure est prévue très prochainement par les "sécessionistes". Un nouveau conseil communautaire est également annoncé.

On en rirait presque s’il ne s’agissait de l’avenir de notre territoire. Comment, en effet, s’engager dans des projets communs si la solidarité du Saulnois est menacée.

Comment débattre sereinement dans une commission s’il plane, à plus ou moins long terme, la menace d’un éclatement de la CCS.

Les arguments de tel ou tel délégué pourront-ils convaincre une assemblée si cette personne est décidée à quitter la collectivité.

On imagine, sans peine, l’ambiance qui doit régner dans ces fameuses commissions obligées de travailler, tout de même, malgré la crise.

En attendant, pour les lecteurs de Grain de sel qui n’auraient pas lu le texte des maires du canton de Vic paru dans l’édition du Républicain lorrain du 10 septembre, le voici dans son intégralité :

Dans ce communiqué, les maires du canton de Vic-sur-Seille, très attachés à l’esprit communautaire qu’ils vivent depuis des décennies, et suite aux articles parus dans le RL au cours de l’été, tiennent à apporter quelques précisions nécessaires à la compréhension de la situation actuelle, car notre canton est animé par le respect mutuel et le plaisir de travailler ensemble.

« La raison d’être d’une communauté de communes est de porter des projets qu’une commune ou un canton seuls ne peuvent développer. Les décisions sont toujours le fruit de débats au sein des commissions et ensuite du conseil communautaire. Toutes les décisions prises ont été votées à la majorité, voire à l’unamité des délégués communautaires. D’autres ont été rejetées. M. Fernand Lormant, vice-président de la CCS depuis sa création a participé activement à sa construction. De même qu’il a voté et également été à l’origine de nombreux projets qu’il remet en cause aujourd’hui.

Le principe de base de l’intercommunalité, comme de tout projet collectif : sécurité sociale, caisse de retraite, assurance,… repose sur la mutualisation des moyens pour assurer le bien être des hommes, des femmes et des enfants du territoire.

La contribution des habitants de la CCS ne se fait pas uniquement par les taxes foncières mais aussi par leur participation au commerce local et à l’artisanat. A ce titre, ils sont à l’origine de nombreuses activités commerciales à Dieuze comme ailleurs. Les habitants de notre canton y participent activement eux aussi. La vie commerciale est une forme de vie communautaire.

Par deux fois le conseil communautaire s’est prononcé majoritairement contre la demande de retrait de 19 communes. Est-il démocratique de contester systématiquement des décisions prises et renouvelées à la majorité ? Une telle manière d’agir démontre une négation du principe démocratique.

M. le vice-président Lormant a refusé le débat contradictoire qui lui a été proposé. Au contraire, il a contourné les délégués communaux en privilégiant la médiatisation au détriment de l’intérêt du Saulnois. Si toute l’énergie dépensée en de vaines querelles était mise au service de l’intérêt collectif, elle serait bien plus profitable aux habitants de notre territoire. »

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