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Longwy avant...Marsal

dimanche 8 juillet 2007


Le Grain de sel s’est rendu samedi 7 juillet à Longwy pour les festivités données à l’occasion du tricentenaire de la mort de Vauban.

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La porte de France à Longwy

Outre la possibilité de passer une belle soirée estivale, il était intéressant d’avoir une petite idée de ce qui se passera à Marsal dans deux mois, le 15 septembre. En effet la compagnie Carabosse en charge de l’animation dans la cité longovicienne est également la troupe qui "sévira" à Marsal à l’automne dans le cadre du programme "Les citadelles de feu"

Quelques images seulement, juste pour donner envie....

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Charlelie Couture en guest star

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Avant l’embrasement des remparts de Longwy, Charlelie Couture avait donné un concert de qualité sur la place Darche.

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Reprenant les morceaux de son dernier album "New York coeur" et quelques standards qui ont fait sa réputation, le chanteur français a séduit le nombreux public venu l’applaudir.

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Extrait du concert dans la rubrique "vidéos".

Vauban à Longwy

Après la signature du Traité de Nimègue en 1678, pour tenir en respect la garnison espagnole de Luxembourg et fermer le débouché des Ardennes entre la Meuse et la Moselle, Louis XIV décide d’établir une place forte à Longwy. Il fit raser le château médiéval et l’ancienne ville afin de construire le nouveau site un peu plus au Nord, au bord du plateau qui domine la vallée de la Chiers et la ville basse. La construction débute en 1679.

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Parmi les plus de 160 villes que Vauban a fortifié ou retouché, Longwy a une place tout à fait originale. En effet elle appartient au groupe des neuf villes neuves que l’ingénieur du Roi a construit « ex nihilo » et qui traduit une conception de la ville idéale. La forteresse fut construite selon un plan en étoile à six bastions et demie-lunes. Elle était équipée de toutes les commodités pour une place de guerre : une vaste église, un grand arsenal, onze corps de caserne, cinq puits et 32 îlots d’habitation.

La Ville étant entourée de remparts, on y pénétrait par deux portes : la Porte de Bourgogne et la Porte de France construites symétriquement au nord et au sud de la place d’Armes (aujourd’hui place Darche, du nom du Colonel français qui a défendu la ville en août 1914) qui occupait le centre de l’hexagone.

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