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Le château de Bertram mis à nu.

jeudi 20 septembre 2007


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A Vic sur Seille, les travaux de restauration de la porte de l’ancien château des évêques de Metz ont été complétés par la fouille archéologique de l’INRAP (Institut National de la Recherche en Archéologie Préventive) dirigée par Jean-Denis Lafitte. Le Grain de sel s’est procuré le compte rendu que l’archéologue a réalisé et vous en livre ici quelques extraits.

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Jean-Denis Lafitte, à gauche, présente le chantier au président du Conseil Général et ancien maire de Vic, Philippe Leroy. En arrière plan, Dédé Hanriot, responsable des travaux dans la commune.
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Au cours de cette fouille, il s’agissait de localiser et dater les vestiges enfouis, les traces d’habitats ou d’occupations, les murs arrasés, les fondations, les sols, les structures et les aménagements divers, en relation avec les fortifications de la porte du château féodal des évêques de Metz.

Après trois semaines de travail, les résultats sont substantiels et renouvellent largement la vision du site. Ils semblent confirmer l’existence concrète d’un château antérieur au XIIIè siècle.

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Denier messin représentant Bertram, évêque de Metz de 1180 à 1212 et fondateur du château épiscopal de Vic.

Ils attestent également des nombreuses modifications réalisées au cours des siècles selon les volontés des différents propriétaires.

En plus des structures, le mobilier retrouvé ( tessons de céramique, fragments de tuiles, verre, ardoise, monnaies..) appartient aux époques : gallo-romaine, médiévale, renaissance et moderne.

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Les travaux de restauration se poursuivent et les fouilles de l’INRAP vont être recouvertes.

Ce château des évêques de Metz (un des plus grands en surface de la Lorraine puisqu’il couvre plus d’un hectare dans ses fossés) est un site majeur pour la compréhension des sites défensifs médiévaux . Son importance est à la fois historique et architecturale, même si la majeure partie de la résidence, des courtines et des tours a été arrasée. Les vestiges de la porte du château sont plus compréhensibles après les observations faites.

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Maquette de la ville de Vic et du château qui se trouve à l’Office de tourisme.

Cette opération d’archéologie intégrée dans le cadre d’un programme de restauration des bâtiments encore en élévation, menée sous l’impulsion d’une mairie soucieuse de son passé est un exemple de complémentarité entre la mise en valeur d’un monument historique, le sauvetage de ses vestiges enfouis et l’histoire retrouvée d’un château et d’une ville du Saulnois.

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